Rubens fait vers 1615 le portrait de l’un des peintres d’histoire anversois appelés « romanistes » auxquels il succède en quelque sorte après son retour d’Italie : Frans Francken l’Ancien. Membre d’une éminente dynastie de peintres dont le plus connu est son fils Frans le Jeune (1581-1642), il représente une tradition sur laquelle Rubens s’est appuyé et qu’il a totalement renouvelée. Ce portrait plein d’empathie témoigne du respect de Rubens. Antoine van Dyck s’en servira d’ailleurs comme modèle pour la gravure de son recueil de portraits de ses illustres contemporains paru en 1636 et augmenté en 1645, L’Iconographie. D’une forte plasticité, peint de manière plus large, avec un coloris plus vif et lumineux, des ombres plus claires et plus nuancées que dans les toutes premières années de son retour d’Italie, d’une grande mobilité de traits qui rendent bien la vie et l’esprit, ce tableau est l’un des rares portraits peints par Rubens conservés dans des collections publiques en région (Aix-en-Provence ; Nîmes ; Troyes ; Tours).
Emplacement
- 3 - Salle RubensNuméro d'inventaire
833.1.1
Date
Vers 1615
Type d'oeuvre
PeintureDimensions
Materiaux
peinture à l'huile
Genre
PortraitThème
- Allégories et symboles
- Art et pouvoir
- L'artiste