Ruines antiques

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Ruines antiques
PANNINI Giovanni Paolo
(Piacenza, Vers 1691 - Rome, 1765)

Ce tableau est, avec Loth et ses filles de l’Albane, la seule peinture italienne donnée par Antoine Valedau. Il appartient à la veine des caprices de ruines antiques qui rendirent Pannini célèbre. Très proche du milieu français à Rome, en particulier de l’ambassadeur de France Melchior de Polignac, puis du directeur de l’Académie Charles Joseph Natoire (1700-1777), Pannini influence de manière décisive Hubert Robert (1733-1808), arrivé en 1754. Pannini réunit ici avec fantaisie quelques-uns des monuments les plus fameux de la Rome antique : l’arc de Titus, la basilique de Maxence dans le fond, la pyramide de Cestius et la sculpture de l’Hercule Farnèse, le temple de la Sibylle de Tivoli, le vase Borghèse, le Panthéon et un obélisque, peut-être celui d’Héliopolis, situé place du Peuple. Il a réutilisé à plusieurs reprises ces monuments dans d’autres agencements (à Oberlin, à Leipzig, à Indianapolis, etc.). La composition du tableau de Montpellier est très aérée, offrant des échappées entre les ruines avec une respiration et une ampleur parfois absentes de certains tableaux plus chargés et touffus, tel celui d’Indianapolis. Les personnages aux costumes antiques donnent la proportion réelle des monuments de l’Antiquité païenne qui les entourent et le groupe central semble composer une scène de prédication de saint Pierre. Pannini se situe bien dans la continuité du paysage romain orienté dès 1700-1710 par Jan Frans van Bloemen, dit Orizzonte (1662-1749), puis par Andrea Locatelli (1695-1741) : clarté générale, coloris vifs, peu d’effets de contraste entre ombre et lumi

Emplacement

- 19 - Salle Subleyras

Numéro d'inventaire

836.4.42

Date

1733

Dimensions

avec cadre : L. 137.00 cm x H. 97.50 cm x E. 2.00 cm
sans cadre : L. 161.50 cm x H. 125.00 cm x E. 8.50

Materiaux

peinture à l'huile

Genre

Paysage

Thème

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